Non, Monsieur Sarkozy, nous n'avons pas la même culture...

Publié le par Rémi BEAUTO

Lu sur le blog de Michel FRANCOIS

 

Je partage entièrement ce point de vue. Que dire de plus ?


Sarkozy-parole-de-francais-2010On les surprend au mauvais moment les fesses dans le mauvais avion, les vacances dans le mauvais palais, les sous français du mauvais côté de la frontière suisse, les sous des dictateurs dans les banques françaises, des cigares publics dans une bouche privée, la villa construite avec un mauvais permis, la justice dans un rôle d'accusé, les cadeaux fiscaux du mauvais côté du bouclier, la santé entre des mains malades de fric, l'école réduite au trottoir quand les fortunes des Hauts-de-Seine s'offrent une fac de luxe, etc, etc(1).

Et que nous raconte hier soir le président de cette République ?

Que ...le multiculturalisme est un échec :

"Oui, c'est un échec. Dans nos démocraties, on s'est trop préoccupé de l'identité de celui qui arrive et pas assez de l'identité du pays qui accueille".

Les Roms apprécieront le propos. Entre autres. Et tous ceux pour qui venir chez nous, c'est d'abord partir de chez eux. Parce que la première question soulevée par l'immigration, c'est : pourquoi ? La société mondiale est à l'image de celle que le président et ses amis s'efforcent de faire progresser en France : la communauté des riches d'un côté, qui met en première ligne ses moins riches pour s'opposer à la poussée des plus pauvres, de l'autre côté.

Et pendant qu'on inquiète le petit peuple sur le sort de son petit avoir, le pillage continue !

Et ça ne date pas des vacances de Noël. Ce n'était pas mieux auparavant de se faire offrir des vacances par les dictateurs du Caire, de Tunis ou d'ailleurs ! Et encore moins de les "mériter"...

On comprend que Sarko et ses amis aient un besoin vital de détourner l'attention.

Sa "communauté nationale", négatrice de la diversité de la France et du monde, ce n'est pas notre culture. C'est son bouclier.

(1) : à propos, en cliquant sur la photo, vous pourrez prendre connaissance du texte qui a valu à l'humoriste Stéphane Guillon d'être mis à la porte de France-Inter. 

Par Michel FRANÇOIS

Publié dans INFORMATIONS

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