Transport, vous avez dit transport ?
vendredi 13 février 2009
Hier matin, Jean-Pierre Le Roch, rencontrait Gérard Lahellec, conseiller régional, en présence de Gérard Huet, maire de Loudéac, pour aborder l'avenir des transports en Centre-Bretagne.
« Ce schéma concerne le vécu de chacun en Centre-Bretagne, il est très important de le rendre compréhensible à tout un chacun » a commencé Gérard Lahellec. Il comprend deux axes majeurs pour le territoire de Pontivy-Loudéac.
Les axes routiers.
La route nationale 164, qui relie la Bretagne d'est en ouest est « un enjeu stratégique » pour le conseiller régional. Pour l'instant les travaux prévus entre 2000 et 2006 pour que les 116 km reliant Montauban-de-Bretagne à Châteaulin, soit une deux fois deux voies, sont reportés à échéance de 2013. La raison du retard est simple selon Gérard Lahellec : manque de financement de l'État. Aujourd'hui, la région demande d'entamer de vraies négociations avec l'État sur le sujet, pour faire avancer les choses.
L'amélioration des liaisons nord sud, le Triskell Lorient/Vannes Saint-Brieuc notamment, sont aussi au programme du schéma régional.
Le ferroviaire.
Le deuxième axe majeur pour le centre Bretagne, concerne le développement des transports de marchandises par fret. Si l'axe est-ouest ne donne pas beaucoup d'alternative à la route, la région mise sur le nord sud. Aujourd'hui, 8 à 9 millions d'euros sont investis pour améliorer la voie entre Auray et Pontivy. Pour Gérard Lahellec, « Il s'agit de pérenniser la circulation en train des marchandises en améliorant la fonctionnalité ferroviaire ». Dans cet objectif, le schéma régional prévoit aussi d'améliorer le matériel, avec notamment l'acquisition de nouveaux wagons, capables de transporter 40 tonnes de marchandises. Sur le Centre Bretagne l'idée est de reconstituer la transversale Auray-Saint-Brieuc, via Pontivy et Loudéac, pour « mettre en avant les atouts du territoire, en aidant le secteur agroalimentaire ».
La question du transport des voyageurs par voies ferrées, entre Pontivy et Rennes par exemple, n'est pas à l'ordre du jour. « Nous devons déjà moderniser la ligne pour le secteur économique, au service du fret. Lorsque les lignes seront viables pour le fret, on se posera la question des voyageurs. » explique Jean-Pierre Le Roch.